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L'élevage fait ses comptes (10-04-2009) L'élevage fait ses comptes (10-04-2009)

Le solde net des mesures envisagées sera positif de 420 millions d'euros pour 100.000 éleveurs, selon l'Institut de l'élevage.

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«Entre 600 et 900 millions d'euros, en intégrant la pérennisation de la PHAE, devraient migrer des productions végétales vers le secteur animal, calcule Christophe Perrot, du département de l'économie de l'Institut de l'élevage.» Voilà les conclusions que tire l'institut des simulations sur le bilan de santé qu'il publie dans un hors-série de ses dossiers "Economie de l'élevage".

«Oubli de 1992 réparé»

Le transfert des soutiens s'avère très significatif pour la production ovine, de +30 à 50%, et les exploitations laitières de montagne (de +20 à +30%). C'est grâce à l'activation de l'article 68 dont l'action est très ciblée.

«Le rééquilibrage qui touche le plus d'éleveurs et de vastes territoires se fait via le soutien à l'herbe productive, au sein du premier pilier, poursuit Christophe Perrot. Sa création répare l'oubli de la Pac de 1992 de façon particulièrement nette dans le secteur laitier.» Certains estiment qu'elle aurait pu être plus incitative.

Attribuer les nouveaux DPU herbe sur une base historique ne poussera pas les éleveurs à faire évoluer leurs systèmes fourragers.

L'impact de ce DPU herbe sera plus limité dans les exploitations allaitantes. Il est en effet financé à partir de prélèvement sur des aides végétales mais aussi animales, et notamment la PMTVA.

Téléchargez le dossier hors-série de l'Institut de l'élevage:

 

 

 

 

 

Régulation des marchés à revoir

Le bilan de santé livre un peu plus les producteurs, notamment les laitiers intensifs de l'Ouest et les engraisseurs, au marché. Marché qu'il faudra bien envisager de réguler un minimum, lors des prochaines discussions pour l'après-2013.

 

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